Le numérique fait partie intégrante de nous mêmes que ce soit pour le travail, le domicile et les échanges de toute nature commerciales, familiales et avec les organismes publics.
L’inclusion du numérique dans la vie du commun des mortels n’est pas prête de se ralentir.
Son caractère universel n’est pas contesté, le web est dédié à tous les publics et quelque soit les matériels utilisés.
Des dispositifs ont été conçus pour permettre à des personnes en situation de handicap d’accéder au web.
Pour les handicapés visuels, un dispositif permet de convertir du texte affiché à l’écran en voix de synthèse ou sous forme de braille.
Toutefois, afin de pérenniser son caractère universel au web, et assurer son accès aux personnes en situation de handicap, des normes ont été établies par des commissions spécialisées (WAI, W3C entre autres). L’objectif est que le matériel adapté dont disposent les personnes en situation de handicap reste opérant malgré l’évolution des différents écosystèmes.
L’éco-système Apple a été le premier en matière d’accessibilité notamment pour les déficients visuels. Il est désormais suivi voire talonné par d’autres écosystèmes (Windows, Android, Linux).
Le propos, ici, n’est pas de savoir si la technologie de l’un est meilleure que celle des autres, notre propos est de sensibiliser au moyen des expériences de chacune et de chacun des déficients visuels les besoins, les insuffisances de l’offre, leurs limites notamment en matière de coûts, de s’interroger sur quelles actions menées pour obtenir le choix et l’application de normes techniques par les autorités responsables.
N’est-ce pas en regroupant nos observations que nous pourrions être encore plus efficaces et moins limités dans l’accomplissement de nos déplacements et de nos démarches?
Lorsque la RATP fournit ses datas à des développeurs d’applications de transports en commun ne peut-elle pas exiger que ces grands groupes veillent à l’accessibilité de leur applications ou de leurs logiciels?
L’accessibilité de certains sites français publics du web n’est pas toujours en corrélation avec les normes d’accessibilité.
Comment expliquer qu’à son ouverture la plateforme dédiée au Débat National ne permettait pas à un utilisateur déficient visuel disposant d’un éditeur vocal de s’identifier en raison d’une fenêtre pop up inaccessible?
Ce propos suffit à illustrer les difficultés d’interconnexions entre accessibilité et société.
En apportant vos témoignages personnels vous permettrez, je l’espère, aux autorités responsables, d’intégrer cet idéal: un numérique accessible pour tous les publics et pour tous les matériels, pour une meilleure insertion sociale et professionnelle.